Em B7 EmaddD A7 Les pieds sur terre, la tête dans la brume C7 Cm B7* Mes pensées vagabondes au rythme de mes pas Em B7 EmaddD A7 Elles font sonner leur corne pour éviter l’écume C7 B7 Des jours et des leurres du déjà Les pieds sur terre, le cœur en jachère Mes sensation s’enivrent au rythme des pas Elles scandent malgré moi Des jours et des leurres du déjà Les pieds sur terre, le tripes en cisailles Mes convictions s’effritent au rythme de ses pas Elles digèrent les vagues effluves, l’étrange grisaille Des jours et des leurres du déjà Les pieds sur terre, les yeux dans la lie Mes paroles se détachent au rythme de tes pas Elles rappelles les dures envies, comme celles d’aujourd’hui Des jours et des leurres du déjà

La belle (province) Am F C’était un grand bateau d’espoir et d’océan C E7/B Une coquille en dérive au cœur du St-Laurent Am F C’était la dame des neiges, une sœur vêtue du blanc C E7/B À l’esprit subjugué et au martyr de Saint-Jean F C C’est une cour à bois, une usine où l’or pousse G E7/B Un garde-manger ouvert, pillé de ses ressources F CaddG C’est une province conquise, conservé par des frousses E7/E ./B ./D ./G# De légendes rocheuses et de mous cordons de bourse Dm G .6 C’était une contrée rude et inhospitalière C Em ./B Où l’on croyait chasser les sabots de l’Enfer F E C’était un monde libre, loin du Roi et près des cerfs Am G F E7 De coureurs sauvages, d’orphelines et de fermières. E7/B ./D ./G# ./D C’est une souche de lys au milieu des Amériques Bouture de France, branche d’Irlande, fleur d’Atlantique C’est une terre bénie, accueillante et Pacifique Où l’on vit en français, Chrétiens devenus laïcs C’était un champ d’ batailles, de canons, de fusils La porte d’un continent négligée par Louis C’était une peau d’ castor, tuée par glycémie Entre canne et toundra on choisit le profit C’est un sol riche d’eau, d’infini, de minerais Un peuple éduqué, fier, aimable, un peu niais C’est une Nation, oui, mais toujours sous le loquet De l’impôt d’Ottawa et de ses riches laquais E7/B ./D ./G# ./D C’était des gens chez eux, de villages, de campagnes Des histoires de géants, de sorcières, de montagnes C’était des hommes de cœur, excédés par le gagne Pain de leur famille, jadis parti de Bretagne Ce sont des gens du monde, d’Internet et d’ailleurs Des artistes nomades, patenteux, inventeurs Ce sont des progressistes et des entrepreneurs Qui façonnent la richesse cachée du Sacré-Cœur C’étaient des porteurs d’eau rassemblés en troupeau Sous les règnes d’une Église rattachée au magot C’étaient les brebis élues d’un peuple héros De l’hiver, de la faim, des maux et des berceaux E ./B ./D ./G# Ce sont des créateurs et des géni, de vision Qui maint’nant prennent les âmes et affûtent leur crayons Ce sont les architectes de l’avenir d’une maison Reine parmi les rois à la grande table des Nations C’était un peuple nègre exploité pour cent sous De bûcherons, de draveurs, de mineurs, mais debout C’était une lutte ardue à finir coup sur coup Dans les champs, les usines, les églises et les trous C’est un pays muet dans une tour inventé Pour endormir la belle d’un rouet fédéré Le grand érable rouge était bien empoisonné Mais l' jour est arrivé, la belle peut s' réveiller. E7/E ./B ./D ./G# Dm G .6 C Em ./B F E Am G F E7 . /E ./B ./D ./G# A

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